DE QUOI S'AGIT-IL ?
Contrairement aux idées reçues, l'incontinence ou les fuites urinaires ne sont pas une pathologie réservée au 3e et 4e âge loin s’en faut (3 millions de français sont concernés*), mais il est vrai que l’âge accentue les risques. Les femmes sont particulièrement exposées et plus touchées que les hommes en raison de leur morphologie, des grossesses et de la ménopause.
Sujet tabou qui pose un vrai problème de qualité de vie, l'incontinence fécale est plus rare et majoritairement le fait du grand âge, touchant particulièrement les personnes âgées vivant en EHPAD.
L'INCONTINENCE REVÊT DIFFÉRENTES FORMES
L’incontinence d’effort (toux, éternuements, effort physique) liée à une insuffisance du sphincter qui provoque une fuite involontaire d’urine.
L’incontinence liée à une vessie distendue.
L’incontinence par impériosité (ou hyperactivité vésicale) caractérisée par une fuite involontaire d’urine, avec le besoin irrépressible d’uriner qui empêche de se retenir.
Elle peut également être due à des troubles neurologiques provoqués par un AVC, la maladie d’Alzheimer, de Parkinson...
QUELS SONT LES SIGNES ?
Plusieurs signes peuvent éveiller l’attention, comme l’augmentation de la fréquence des mictions, même si cela reste parfaitement indolore et l’impossibilité de se retenir...
Il suffit d’en parler à son médecin généraliste car il existe de nombreuses solutions pour soulager, voire pour supprimer les symptômes. Il effectuera un bilan et prescrira d’éventuels examens complémentaires.
EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS ?
Oui, et c’est la bonne nouvelle !
Il existe bon nombre de traitements adaptés aux symptômes : prise de médicaments, rééducation périnéale, électrostimulation, biofeedback et lorsque les traitements ne donnent rien, il est possible d’envisager une chirurgie adaptée à chaque cas.